Alors qu’elle relevait encore de la science-fiction il n’y a pas si longtemps, la robotique est aujourd’hui en passe de devenir le centre des attentions dans les années à venir. Elle a d’ailleurs déjà commencé à recruter pour grossir ses rangs et ne compte pas s’arrêter. Travailler avec les robots cela vous tente ? Petit tour d’horizon avec Robobox !
À chaque étape sa profession
La robotique englobe une multitude de métiers, exigeant des compétences variées et sollicitées à chacune des étapes de la conception d’un robot. Du laboratoire de Recherche & Développement au service de maintenance en passant par les bureaux d’étude et la chaine de production, les opportunités de travail sont nombreuses pour ceux qui envisagent une carrière dans ce domaine.
Zoom sur l’ingénieur en robotique, un métier pluridisciplinaire
L’ingénieur robotique intervient durant la phase de conception du robot. C’est grâce à lui que l’idée se fait concrète et que la fabrication peut avoir lieu. C’est en quelque sorte le Géo trouve tout du vingt-et-unième siècle ! En amont de la chaine, c’est l’expert qui va développer l’idée du robot puis son application concrète.
Au-delà de son expérience professionnelle, on exigera de l’ingénieur en robotique qu’il maitrise sur le bout des doigts les notions de mécanique, d’électronique mais également d’informatique embarquée, qui fait appel à des systèmes très réactifs et plus autonomes que l’informatique pure.
La maintenance pour des robots toujours au top
Le technicien de maintenance est chargé du suivi et de l’entretien des robots. Son rôle est crucial pour éviter les retards et renouveler le matériel de production le moins souvent possible. Le technicien formé à la robotique pourra appliquer sans peine ses connaissances et ses compétences techniques à tout type d’intelligence artificielle. Il devra être familier avec la complexité des pièces détachées afin de pouvoir les remplacer sans porter préjudice aux délais de production. Dans le domaine de la robotique domestique, c’est lui qui interviendra lors du service après-vente.
Quels sont les secteurs qui recrutent ?
Automobile, aéronautique, agroalimentaire, industrie pharmaceutique, ce ne sont pas les opportunités qui manquent pour les futurs travailleurs, qu’ils soient techniciens ou ingénieurs.
Ces prochaines années, un domaine en particulier pourrait être en forte demande, celui de la Défense. Lorsqu’on sait que 80% des entreprises sont victimes d’attaques sur le web, on comprend mieux pourquoi celle-ci pourrait avoir besoin d’experts en cyber sécurité. Afin d’éviter les infiltrations sur des plateformes détentrices d’informations ultra confidentielles, les profils de « gentils hackers » pourraient bien être fortement sollicités dans un futur proche.
Enfin, le secteur médical et d’assistance à la personne commencent déjà à se tourner vers les pros de la robotique.
Les écoles d’ingénieurs, une valeur sûre
Quelle formation pour la robotique ? Sans surprise, le recrutement est sélectif et une école d’ingénieur demeure la voie royale pour accéder à ces nouveaux métiers.
Selon le poste sollicité, les recruteurs pourront préférer un diplôme d’ingénieur généraliste ou à l’inverse, une spécialisation qui permet d’être parfaitement opérationnel devant des systèmes complexes. C’est le cas de la cyber sécurité ou du Big Data, qui ont aujourd’hui le vent en poupe au sein du cursus ingénieur.
Dans une société toujours plus ouverte à l’international, les double-diplômes sont fortement valorisés et les recruteurs vont régulièrement engager les ingénieurs de demain parmi les diplômés de grandes écoles.
Les licences professionnelles, une alternative séduisante
Pour ceux que les longues études rebutent, d’autres voies sont possibles avec des admissions au niveau bac, qui n’imposent pas le passage par la classe préparatoire.
Pour trouver nos futurs techniciens supérieurs, on recrutera notamment parmi les DUT et les BTS titulaires d’une licence professionnelle en génie mécanique, en systèmes automatiques ou en contrôle industriel. Ces études font la part belle aux expériences professionnelles, rendant immédiatement opérationnel le jeune diplômé. Chaque métier se chargera ensuite de lister ses exigences. Pour les ingénieurs-concepteurs, la double casquette électronique et informatique industrielle sera ainsi fortement recommandée. Quant au mécatronicien, il devra maîtriser à la lettre la Conception Assistée par Ordinateur et le Dessin Assisté par Ordinateur afin de concevoir des systèmes embarqués performants.
La révolution numérique chamboule nos besoins
Depuis le développement exponentiel du numérique dans la fin des années 1980, les progrès ne s’arrêtent plus. Notre quotidien n’a pas été le seul à être bouleversé et de nouveaux besoins sont également apparus chez les entreprises.
Nouvelle donne, nouveaux métiers. Les employeurs souhaitent s’entourer de collaborateurs polyvalents, avec des connaissances en digital mais aussi en modélisation et en programmation.
Des métiers spécifiques pour les objets connectés
Depuis quelques années, les objets connectés ont fait une entrée fracassante dans nos vies, notamment dans le domaine domestique. Grâce aux progrès réalisés, fini les câbles peu esthétiques dans lesquels on se prend les pieds, place au Bluetooth, au Wifi et aux commandes à distance ! Mais qui dit progrès dit changement et donc nouvelles installations. C’est là qu’apparait la domotique, qui se chargera de connecter vos appareils entre eux. C’est le domoticien qui, à votre domicile, définira la place où se centralisera le contrôle de ces appareils connectes et c’est également lui qui les maintiendra en état.
Vous l’aurez compris, les débouchés sont nombreux dans le domaine de la robotique. En attendant de devenir un pro des robots, n’hésitez pas à commencer dès maintenant votre apprentissage avec les boxes de Robobox ! Une idée ingénieuse pour vous familiariser avec la programmation et les nombreux composants d’un robot.
